Répéteur DTMF
à faible consommation
Le temps cumulé d'émission d'un répéteur DTMF se chiffre à peine en minutes par 24H.
Que ce soit pour des raisons d'économie, d'écologie ou d'autonomie batteries, il peut être intéressant de réduire au maximum sa consommation quand il est en attente, c'est à dire quasiment tout le temps.
Les perroquets de Nîmes et de Marseille ont été "spartiatisés" à partir du perroquet de base comme décrit ci après.
Principe:
Ce sont les deux transceivers qui consomment le plus, même au repos; l'idée consiste à utiliser deux talky walkies en réception, en général ils consomment peu, et à utiliser des émetteurs VHF et UHF séparés pour l'émission; ces émetteurs n'étant alimentés que lorsque le perroquet veut parler.
Inconvénient, il
faut deux antennes, une pour les talkies, une pour les émetteurs
de puissance.
Dans le cas particulier de Nîmes et Marseille, il n'y a qu'un émetteur UHF puisque tous nos relais adjacents sont ou seront équipés UHF en réception.
Les talkies sont des IC2E pour le 144 et un talky pro de récupération à Nîmes; un LPD est prévu pour Marseille.
Seuls les deux talkies et la platine de commande sont alimentés en permanence.
Quand le perroquet reçoit une commande valide, sa platine à microcontrôleur exécute la séquence suivante:
Elle applique le 12V sur l'émetteur concerné (ici le 400 uniquement)
Elle cale l'émetteur 400 sur la bonne fréquence
Elle met le PTT de l'émetteur à la masse
Elle répète les 4, 5 ou 6 notes reçues vers l'entrée micro
Et enfin, elle coupe le 12V et attend la prochaine commande.
L'émetteur n'a été alimenté que deux ou trois secondes
Si le perroquet est dans le même local qu'un relais ATV, il ne réémet pas la salve DTMF vers ce relais, il la lui passe directement par câble BF; il n'y a pas besoin d'un récepteur dans le relais ATV.
La méthode pour modifier la fréquence d'émission dépend de l'émetteur choisi; dans notre cas (Kyodo KM450 Elphora ) le 16F877 attaque en parallèle quatre entrées adresses de l'eprom 2732 du synthétiseur Tx, cela permet 16 fréquences différentes; si nécessaire on peut passer à 6 entrées soit 64 fréquences.
Récepteur permanent 144:
Quand un utilisateur sollicite le perroquet, un accusé de transmission lui est envoyé sur VHF, un R en l'occurrence (ti-tah-ti), d'où la liaison PTT qui remonte vers l'IC2E et l'envoi de BF sur son entrée micro. Rappelons que sur ce genre de talky, le PTT se fait en mettant l'entrée micro à la masse à travers une résistance de quelques K (ici 2,7 K).
Comme déjà dit, le répéteur
DTMF est associé à un relais ATV, (F5ZFI) qu'il
alimente directement en DTMF par voie filaire; mais il ne faut
pas que le relais ATV en devienne muet pour autant; le relais ATV
remonte donc lui aussi une source BF vers l'entrée micro du
talky, via un 741 monté en additionneur, ainsi que sa propre
commande PTT qui s'ajoute à celle du perroquet par collecteur
ouvert. 
Récepteur permanent 400:
Il ne sert qu'en réception; sur Nîmes nous avons récupéré un talky pro KG209 adaptable sur nos fréquences.
Sur Marseille, il s'agira d'un LPD qui impose sa fréquence de réception car la fréquence sur laquelle il démarre à l'allumage n'est pas modifiable, ce sera donc dans la bande 433, ce qui n'est pas plus mal.
Les deux talkies sont alimentés par la même antenne grâce à un duplexeur et attaquent chacun un décodeur DTMF MT8870
Platine de commande:
Le 16F877 analyse alternativement
les deux MT8870, dès que l'un présente un signal, le
microcontrôleur se concentre sur lui et attend la série de
codes; il en attend 4, 5 ou 6.
Une fois mis en mémoire, il les analyse, et suivant le préfixe, il va voir dans sa table de routage en eeprom ce qu'il doit en faire:
Quand c'est terminé, il retourne scruter les deux talkies.
La génération de DTMF se fait avec un PCD3312 commandé en I2C, mais le 16F877 avec une horloge de 20 MHz devrait pouvoir s'en charger directement, ce sera l'objet d'un prochain essai sur le prochain répéteur.
Des commandes sysop qui resteront secrètes permettent d'agir sur cette table de routage.
La platine et le programme sont de F1FCO, le cuivre est gravé par F6BES.
Emetteur 400:
C'est un Kyodo KM450 Elphora de récupération; après de légères modifications, 16 fréquences ont été mises dans l'eprom 2732, commandables par quatre sorties du 16F877.
Le 16F877 se charge en plus du PTT et du relais d'alimentation 12V.
Amplis 741:
La mise à niveau des signaux BF se fait avec deux uA741; celui qui attaque l'IC2E sert de mélangeur entre les signaux provenant du perroquet et ceux provenant de F5ZFI.
La liaison avec F5ZFI se fait par une prise DIN en panneau arrière.
Directions desservies par le répéteur de Nîmes
Directions desservies par le répéteur de Marseille
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